vendredi 29 mai 2015

Le blog a 1 an !


Aujourd'hui le salon fête ses 1 an ! À vrai dire, je ne connais pas exactement le jour de sa construction... Pour ne rien vous cacher, j'ai créé mon blog un soir à la va-vite, pour être sûre qu'on ne me prenne pas le nom. J'ai noté la date quelque part... mais impossible de la retrouver ! D'ici l'année prochaine, je l'aurai peut-être retrouver...

Tout d'abord, je suis satisfaite d'avoir refait un blog sur une autre plateforme et blogspot me semble pas mal - du moins, j'arrive à me débrouiller alors que je ne suis pas du tout faite pour l'informatique. 

Pour la suite, je projette d'écrire davantage pour les rubriques théâtre et histoire du blog car ce sont deux autres de mes passions. J'ai aussi plein d'idées d'articles autour de la littérature (et pas que de littérature) auxquels je vais m'atteler cet été, lorsque je serai de retour chez moi. L'article qui me tient le plus à coeur serait de vous parler de la Préciosité <3 ! J'espère que vous apprécierez ces articles.

Par ailleurs, j'aimerai savoir si vous connaissiez des blogs cinéma, théâtre ou histoire qui sont bien car je n'arrive pas à en trouver. Mon blog étant axé sur plusieurs pôles, j'aimerai découvrir d'autres blogs que littéraires.

Que vous laissiez des commentaires ou non, je suis contente de savoir que mon blog peut servir à vous conseiller des livres, des expositions, vous instruire (sur ce point d'ailleurs je partage souvent la publication de mes articles pour L'Étudiant autonome)... J'apprécie également les personnes qui sont actives sur les réseaux sociaux du blog (je citerai presque les fidèles). Cela me fait vraiment plaisir !

Pour faire un petit bilan, vous pouvez me retrouver sur ces réseaux sociaux :
  • Facebook : Le Salon Des Lettres (où je ne me connecte pas souvent mais je finis toujours par voir votre passage, pas de panique !)
  • Twitter : Salon_Lettres où je parle notamment de mes sorties culturelles au jour le jour
  • Livraddict : Le Salon Des Lettres dont je ne peux plus me passer depuis mon inscription en août
  • Mail : lesalondeslettres@gmail.com
  • & Instagram : Le_Salon_Des_Lettres (mon préféré !)
N'hésitez pas à m'y rejoindre !

Comme vous l'aurez sans doute remarqué, je lis énormément de classiques, de romans historiques et peu de contemporains. Seulement, je ne fais pas d'articles pour chacune de mes lectures et si jamais vous vouliez qu'on en discute (vous pouvez retrouver mes bilans lectures chaque début de mois sur ma page Facebook), je suis toute ouïe ! :-)

Je remercie toutes les personnes qui sont présentes régulièrement. Je fais de très belles rencontres ici mais j'agrandis aussi énormément (malheureusement ou heureusement) ma pile à lire ! J'espère que vous appréciez de lire mes articles, et si je vous semble écrire mal parfois (je m'en excuse), n'oubliez pas que je tiens justement ce blog pour améliorer mon écriture, tout en partageant sur mes sujets favoris.

À très vite au salon !

dimanche 24 mai 2015

Ma première venue à la Comédie-française

Bonjour ! Aujourd'hui je voudrais vous parler de ma première venue à la Comédie-française, qui a eu lieu cet après-midi. Je suis passionnée de théâtre et je fais des études de théâtre donc j'en entend forcément parler depuis un moment. J'avais très envie d'y aller depuis que je suis à Paris mais c'est seulement aujourd'hui que cela s'est réalisé. Le bâtiment en lui-même est assez impressionnant car je le sentais chargé d'histoire, et l'extérieur me faisait énormément penser à Molière !


J'ai commandé ma place au dernier moment et j'étais bien placée, même s'il est vrai que j'ai dû payer plus cher. Cela reste correct : 28 €, mais si je veux y retourner régulièrement je prendrais peut-être un abonnement.




















Je suis allée voir Lucrèce Borgia, une pièce (formidable) de Victor Hugo, écrite en 1832, en même temps que Le roi s'amuse. La mise en scène est de Denis Podalydès, que je connaissais en tant qu'acteur mais pas en tant que metteur en scène. J'ai lu cette pièce il y a un an tout juste et j'avais adoré cette pièce historique de Hugo. Je trouve ce texte magnifique donc il n'est pas difficile de me convaincre par la mise en scène. Avant le spectacle, j'avais vu que la distribution inversait les sexes avec un acteur pour un rôle féminin (Guillaume Gallienne dans le rôle de Lucrèce Borgia) et une actrice pour un rôle masculin (Suliane Brahim dans le rôle de Gennaro), ce qui n'était pas pour me plaire. Finalement, cela a été appréciable car les deux acteurs jouent vraiment bien et il est vrai que le travestissement au théâtre a eu lieu jusqu'au XVIIème siècle.
J'ai bien aimé la mise en scène, les décors, la musique aussi qui amplifie le texte. J'adore tellement le texte de Hugo que je le trouve forcément supérieur à toute interprétation de metteur en scène ou autre personne. J'ai passé un bon moment et cette première venue à la Comédie-française va rester pour moi un souvenir inoubliable.



En tant que lieu emblématique, je me dois d'y retourner. D'ailleurs, le rendez-vous est pris dès  demain soir pour voir  la pièce Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, mise en scène par Murielle Mayette-Holtz.


mardi 19 mai 2015

Série "La Dame sans terre" d'Andrea H. Japp


Résumé : 1304. La France est déchirée par le conflit entre Philippe le Bel, roi qui souhaite s’affranchir de la tutelle de l’Église toute-puissante, et le pape Benoît XI, qui va mourir soudainement, empoisonné. C’est dans ce contexte tumultueux qu’Agnès, jeune veuve au caractère vif, va voir son destin basculer… Pourquoi Eudes de Larnay, comte à la stupidité perverse, fait-il traîner Agnès, sa demi-sœur, devant les tribunaux de l’Inquisition, l’accusant de complicité avec les hérétiques et de possession démoniaque ? Parce qu’elle s’est refusée à lui, ou pour lui voler une terre aride dont lui seul connaît la richesse ? D’où viennent ces missives, qui portent le sceau papal, reçues à l’abbaye de femmes des Clairets et qui évoquent le « sang divin » ? Que découvre le petit Clément, protégé d’Agnès, dans les lourds volumes de la bibliothèque de l’abbaye ? Pourquoi ces cadavres retrouvés çà et là, carbonisés sans pourtant qu’aucune trace de feu ne les entoure, ou lacérés par une mystérieuse bête ? Que cherche ce Nicolas Florin, le Grand Inquisiteur, dont les excès de cruauté font frémir ?

Mon avis : Je dirai que cette lecture a été plutôt mitigée car d'un côté j'ai adoré le récit avec Agnès de Souarcy où je tremblais de savoir ce qui lui arriverait et, de l'autre, toutes les intrigues concernant l'Inquisition sont très difficiles à comprendre. J'ai pourtant tenté de saisir et, heureusement, il y a une brève annexe historique pour expliquer la vie et la fonction des personnages les plus importants et un glossaire pour déchiffrer l'heure, etc.
  J'ai lu ce livre en deux jours, un tome se lit donc très rapidement, mais j'étais tellement prise dans ma lecture et les chapitres étant tellement courts que je ne comprenais jamais les chapitres où il est question de l'Inquisition.
  L'intrigue avec Agnès est la plus passionnante, on la sent malheureuse et à la fois il pourrait lui arriver de bons événements. J'ai été surprise lorsque j'ai su pour Clément mais... je n'en dis pas plus.
  L'écriture me plaît assez. J'ai trouvé ici un genre que je ne lis jamais d'habitude : le roman policier. Allié avec un récit sur le Moyen Âge, cette lecture sort vraiment du lot habituel et de tout ce que j'ai pu lire jusqu'à présent. Ce n'est pas un coup de coeur, loin de là, mais je tiens quand même à lire la suite car j'ai commencé, donc je finis. Le mystère reste entier et je désire savoir ce qu'il va advenir d'Agnès de Souarcy...



Résumé : 1304. Accusée de commerce démoniaque, Agnès de Souarcy est traînée devant les tribunaux de l'Inquisition. Nicolas Florin, le grand inquisiteur, veut la voir sangloter, supplier, d'autant que la mystérieuse silhouette qui lui a rendu visite exige la mort de Mme de Souarcy. Pourtant la pire des surprises, pour Agnès, va venir de Mathilde, sa propre fille... Cependant, à l'abbaye des Clairets, des moniales meurent les unes après les autres, empoisonnées. La coupable est parmi elles... Pour Eleusie de Beaufort, la mère abbesse, une seule certitude : c'est aux manuscrits de la bibliothèque secrète de l'abbaye, dont elle seule connaît l'accès, que le meurtrier veut parvenir...

Mon avis : J'ai lu ce second tome en une journée (pour un roman ça m'arrive rarement), ce qui témoigne de la grosseur des caractères mais aussi de mon envie d'avancer avec tous ses mystères... De nombreux points m'étaient restés étrangers dans le premier opus mais là ça allait mieux, je comprenais mieux et suivait davantage les différentes intrigues. C'est cela qui est plaisant d'ailleurs : avoir plusieurs intrigues à la fois et voir que certains mystères se résolvent avec d'autres intrigues. Celle de l'abbaye m'intéressait tout particulièrement... Je n'adore pas cette saga mais j'ai envie d'aller jusqu'au bout, cela change de mes lectures habituelles. Le côté roman policier me divertit et le côté roman moyenâgeux m'en apprend beaucoup grâce au glossaire, ce que je trouve génial !



Résumé : 1304. La France est déchirée par les luttes de pouvoir opposant le roi Philippe le Bel, lEglise et le très puissant Ordre des Templiers. La belle Agnès de Souarcy, jeune veuve au caractère bien trempé, va voir son destin basculer sans comprendre à quel point il est lié à ceux du royaume et de la chrétienté... Dans ce troisième et dernier volume de La Dame sans terre, Andrea H. Japp nous donne enfin les clés des multiples intrigues nouées dans les deux précédents tomes ... Qui est véritablement le jeune Clément ? Qui a commandé les meurtres de l'abbaye de femmes des Clairets ? L'enquête remonte désormais jusqu'à Rome et au proche entourage du souverain pointife empoisonné... Quant à l'histoire d'amour entre Agnès et Artus, comte d'Authon, elle va connaître, elle aussi, une fin inattendue... "Andea H.Japp, la grande dame du polar, a construit une intrigue savante.[...] Le lecteur est captivé par la qualité des personnages et la description talentueuse de la vie quotidienne dans les diverses sphères de la société féodale. On se passionne pour le sort de la dame de Souarcy." Le Figaro littéraire

Mon avis : Ce tome était censé être le dernier et heureusement que non car la fin est très décevante, elle ne dévoile rien et l'épilogue est trop bref. Je suis contente qu'il me reste encore un tome à lire. J'adore lorsque l'histoire parle de l'abbaye des Clairets, je me suis habituée à ces lieux et j'aime en apprendre plus sur le quotidien d'une abbaye, c'est assez intéressant. Je ne saisis pas tout de l'intrigue et à la fois je me laisse facilement porter par l'écriture et par l'histoire. Ce fût une bonne lecture, où j'ai envie de toujours en savoir plus sur les nombreux mystères. Je n'ai pas l'habitude de lire des polars mais avec cette lecture je ne suis pas déçue, les mystères qui se révèlent étant très surprenants.



Résumé : 1306. Agnès de Souarcy a épousé le comte Arthus d?Authon et a donné le jour à un fils. Mais depuis deux ans que la jeune Clémence a disparu, elle ne pense qu?à la retrouver? Et ses tourments ne sont pas achevés. Le camerlingue Honorius Benedetti et Aude de Neyrat poursuivent leur complot pour mettre un terme à la lignée d?Agnès. Et, si elle a pu échapper aux griffes de l?Inquisition, c?est désormais Arthus, son époux, qui tombe entre les mains de ses bourreaux? Les trois volumes de La Dame sans terre ne résolvaient pas toutes les énigmes de cette formidable histoire qui a tant captivé les lecteurs d?Andrea H. Japp. Le Combat des ombres renoue avec tous ses personnages et nous éclaire sur leur destinée.

Mon avis : Ce tome clos la série. C'est rare que je lise une série tout entière en un été mais je l'ai fait avec celle-ci et au moins, je suis fixée. Je suis très déçue par la fin, la scène sur laquelle s'achève la série est loin d'être captivante. Ce dernier tome m'a donc par moments fort déçue. Je n'ai pas saisie l'intérêt de tous pour Agnès, je trouve que les raisons sont minces et mal expliquées. Il y a beaucoup de mysticisme mais je ne vois pas où ça mène. En fait, ce dernier tome ne répond pas à mes attentes. Il faut savoir que je me suis accrochée dès le premier tome parce que ce n'est pas du tout mon univers de lecture, mais quand même, tout n'est pas clair. J'ai trouvé le destin d'Aude de Neyrat et d'Honorius Benedetti bien fades... Le style aussi est décevant car le langage n'est certainement pas celui qui était parlé au Moyen Âge. J'aime bien que ce soit le plus fidèle possible à la réalité...

=> Une série entre Moyen Âge, policier et mysticisme et avec laquelle il faudra peut-être vous accrochez si vous décidiez d'en tenter la lecture...


Genre : Romans policiers historiques
Publiés en 2006 et 2007
Pages : 362 / 312 / 372 / 340
Français

samedi 9 mai 2015

"La Chambre claire" de Roland Barthes


Résumé : « Savoir qu'on n'écrit pas pour l'autre, savoir que ces choses que je vais écrire ne me feront jamais aimer de qui j'aime, savoir que l'écriture ne compense rien, ne sublime rien, qu'elle est précisément là où tu n'es pas - c'est le commencement de l'écriture. » 
  R. B.

August SANDER, Notaire, Cologne, 1924.

Mon avis : X
   Dans ces oeuvres complètes, j'ai eu à lire La Chambre claire pour les cours. Au premier cours, j'ai été enchanté par mon professeur de lettres qui était charismatique, mais lorsque j'ai lu l'oeuvre ensuite, j'ai vite déchanté. Ce livre est un essai sur la photographie. Autant j'aime voir des photographies, autant je déteste la théorie sur la photographie, en tout cas c'est ce que ce livre m'a permis de découvrir. C'est un essai qui me dérange car à la fois Roland Barthes propose une thèse sur la photographie, mais il se mêle lui-même trop dans l'écriture. Ce livre a eu beaucoup de succès à son époque, sauf dans le milieu intellectuel car on lui trouvait trop de pathétisme et de sentimentalisme, ce que je comprend parfaitement. Je n'ai pas besoin de comparer la thèse sur les Précieuses de Myriam Dufour-Maître et cet essai pour remarquer qu'il manque incroyablement d'objectivité, cela me dérange.
   Le livre est trop philosophique et abstrait pour moi. J'ai beau avoir tenté de le lire au moins trois fois, je n'en garde rien après ma lecture. Ce livre m'a donc surtout bloqué, dans deux sens : j'étais bien en peine de le lire et je ne pouvais plus lire d'autres livres. Je lis les fragments sans trop comprendre où il veut en venir. Il s'amuse à créer des néologismes donc on ne peut même pas trouver les mots dans le dictionnaire. De manière générale, le vocabulaire est recherché, soutenu et abstrait, c'est-à-dire philosophique, donc on ne peut pas comprendre l'oeuvre sans faire des recherches, si tant est que le mot se trouve dans le dictionnaire et non inventé par l'auteur, dans un dictionnaire.
   Le livre existe en texte seul (mais non en poche) et je pensais, en prenant ces oeuvres complètes, qu'il serait intéressant que je lise d'autres écrits de l'auteur mais suite à ces lectures je n'en ai plus du tout envie. Je ne comprend absolument pas ce qu'apporte de plus la thèse de Barthes sur la photographie. À part avoir catégoriser par des formules telles que le studium, le punctum, le référent, le signe, le signifiant et le signifié... il n'apporte pas de connaissances nouvelles dessus (peut-être est-ce dû à mon manque de connaissance sur la théorie de la photographie).
   Peut-être que j'étais mal disposée aussi car au lieu d'avoir un cours sur le XIXème siècle, siècle que j'adore, j'ai eu un cours sur le XXème siècle, que je n'apprécie pas particulièrement.
  Le point positif de l'essai est sans doute qu'il s'agit d'un texte double : il y a du texte et des photographies auxquelles Barthes fait référence. Mais il les sélectionne et il lui arrive de critiquer des photographies en ne les intégrant évidemment pas dans son livre, alors comment deviner à quoi elle ressemble sans avoir Internet à côté ??
  Mon travail sur la photographie du Notaire d'August Sander a été intéressant car j'ai du faire des recherches sur ce photographe que je ne connaissais pas du tout et son travail m'a beaucoup plu.

=> Au final, ce sera une oeuvre que je serai contente d'avoir étudiée, me permettant ainsi d'ajouter une étude sur l'art photographique à côté de mon cursus en théâtre et cinéma, mais d'emblée je ne suis pas du tout intéressée par les autres écrits de l'auteur. Une oeuvre qui s'étudie sûrement en classe mais que je ne vous conseille pas de lire par vous-même, hormis les adeptes de la photographie.


Un outil de travail plus qu'une lecture agréable !

Genre : essai sur la photographie
Publié en janvier 1980
Pages : 102
Français

Pour aller plus loin :